Et ma barque coule sur un long fleuve...
Regardez, des oiseaux aux ailes dorées laissant s'échapper une panoplie d'étoiles passent dans le ciel bleu azur peint par votre vie.
Oui, ces éphémères distributeurs d'oubli s'envoler bien haut sans que vous ne puissiez plus les toucher...Souvenez-vous en, d'eux, fort longtemps.
Je n'ai d'autre idée à ma plume qu'eux, sans doute est-ce répétitif et rébarbatif, pourtant j'aimerais leur raconter ma gratitude, si impossible à exprimer.
Puisque la vie n'apprend rien à Balavoine, que Damien Saez veut qu'on baise sur sa tombe pendant que Cabrel pleure dans son micro qu'il l'aime à mourir, j'ai aussi le droit d'hurler à ma plume mon amitié. D'ailleurs, je le fais et j'use ce droit !
Pour me souvenir, pour oublier l'espagnol, la reprise des cours dans une sorte de classe que je n'aime pas. Il y fait trop froid...
Ces textes n'en sont pas, pauvres et inutiles essais d'écriture.
Oh, comme j'ai plein de raisons à cueillir pour aller mal, mais comme ça ne sert à rien de s'en servir, si ce n'est attiser l'inquiétude des autres, leur intérêt soudain à s'intéresser à votre personne ; ces yeux vides de sens qui vous écoutent, vous ressassant les mêmes paroles, le même refrain en guise de réconfort !
Non, sourions mes amis, et si les gens n'en ont cure d'un rayon de soleil en plus, tant pis !
Moi, j'ai aussi tant de raisons à portée de main pour aller bien...
Il suffit d'ouvrir les yeux, chercher un peu. Pas trop, tout ce qui nous entoure est bonheur, parce qu'on a la chance de le posséder.
[Mon prof (tapé ! :p) de Sciences-Sociales a dit ; "Nous allons nous émerveiller de choses tout à fait banales..."]