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.Noir et Blanc.
19 septembre 2007

"L'argent ne reste pas dans les mains de la personne qui sue."

 

 

Proverbe de Martinique

En gros, les indépendants travaillent pour faire vivre ces vautours qui leur taxent leur 'salaire'. Et oui, triste destin.
Jamais je n'aurais pensé que le monde fonctionnait vraiment ainsi, et ces rapaces rôdent autour de la gazelle qui se débat dans un dernier râle de souffrance...
Eau, électricité, vêtements, nourriture, voyages, fantaisies, parkings, essence, syllabi, portables, argent du mois des enfants, téléphone fixe, connexion internet, coiffeur, loisirs, vacances, ... et nous vivons dans un monde de consommation où l'apparence est la clé de la connaissance. Où l'assistance aux problèmes est un manque, devient un besoin de soutient permanent. On n'a plus le temps de penser à soi, et l'on devient un chien qui répond aux caprices si l'on ne trouve pas la personne bouche-trou à notre caractère, nos envies et nos passions, si l'on ne trouve pas cette personne que l'on appelle amie, qui partage la vie avec nous.
On pense ne pas exister aux yeux de tous ces gens qui défilent sous notre vue, les 365 jours d'une année qui s'écoulent et durant lesquels on doit résister à une envie de hurler qu'on vit, bordel, qu'ils détournent leurs regards de nos vêtements, qu'ils cessent de nous reluquer de haut en bas !
Nous sommes tous des êtres aux yeux des autres, nous, notre égo n'est pas différent, nous sommes tous différents, et chacun porte en son coeur l'histoire de sa vie que l'on ne pourra jamais décrypter, que l'on ne peut juger.
Personne ne peut se proclamer être l'incompris, mais tout le monde peut dire qu'il ne comprend pas le pourquoi du comment de ceux qui nous entourent. Chacun peut trouver en son voisin l'idéal, en cherchant bien, il ne faut pas juger d'un simple regard, comme nous pensons qu'"ils" le font.
Alors cessez de lire mes absurdités ^^ . Vivez mes amis, c'est tout ce que je vous souhaite, arrêtez de vous sentir menacés par de simples personnes qui vivent tout simplement, comme vous essayez de le faire à votre tour.
Chacun détient en son Coeur une cause pour laquelle il se bat, et nous ne sommes rien pour nous sentir en danger ou pour les mettre en danger...

Milosz - Les Terrains Vagues

Comment m'es-tu venu, ô toi si humble, si chagrin ? Je ne sais plus.
Sans doute comme la pensée de la mort, avec la vie même.
Mais de ma Lithuanie cendreuse aux gorges d'enfer du Rummel,
De Bow-Street au Marais et de l'enfance à la vieillesse

J'aime (comme j'aime les hommes, d'un vieil amour
Usé par la pitié, la colère et la solitude) ces terrains oubliés
Où pousse, ici trop lentement et là trop vite,
Comme les enfants blancs dans les rues sans soleil, une herbe

De ville, froide et sale, sans sommeil, comme l'idée fixe,
Venue avec le vent du cimetière,
peut-être
Dans un de ces ballots d'étoffe noire, lisse et lustrée, oreillers
Des vieilles dormeuses des berges, dans les terribles crépuscules.

[...]


aaa_aaaaaaa

Je t'aime papa, tu es notre gagne-pain...
Toutes les étoiles de l'univers n'expriment pas toute la gratitude que l'on te doit.
Merci de nous faire vivre. Nous quatre. Et le chat...

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.Noir et Blanc.
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